Ce jour-là, Jonathan s’était fait réveillé par un coup de téléphone. Le fermier se demandait qui cela pouvait bien être à une heure aussi tardive. Jo vivait depuis une semaine dans son domicile, ce qui était bien. Il n’aimait pas les hôpitaux et avec l’incendie, il avait été dans l’obligation d’y rester un moment. C’est donc lentement qu’il sortit du lit, la tête un peu lourde sans parler de ses jambes qui lui faisaient mal. Il allait devoir prendre ses comprimés, mais ce n’était pas grave, il avait le temps de manger et de répondre au téléphone avant. L’homme était en robe de chambre. Il se rendit jusqu’à la cuisine pour décrocher le combiner. Il répondit avec un petit : Bonjour, que puis-je faire pour vous ? Après quelques secondes, l’homme de l’autre coté de l’appareil lui annonça que son père venait d’avoir un grave accident à la ferme. Il avait voulu s’occuper de la réparation du tracteur du voisin, mais il avait chuter et il était dans un coma entre la vie et la mort à l’hôpital. Le faucheur en question l’informa qu’il était convoquer en compagnie de ses frangines au confessionnal du tunnel du Skyline pour discuter de l’avenir avec M.Williams. L’information choqua l’homme. Il raccrocha après avoir poser quelques questions. Cette nouvelle avait beaucoup touché l’homme. Il ne pouvait pas mourir et laisser la pauvre Rebecca seule. John prit une douche, déjeuna et prit ses comprimés en quatrième vitesse pour aller avec son véhicule jusqu’au tunnel blanc. Il entra alors et prit place sur un banc en attendant l’arrivé de ses soeurs et du faucheur qui le conduirait jusqu’à son père, qui allait arriver dans quelques minutes. Jo était inquiet et espérait que son idée sera acceptée aussi par ses soeurs. Il devrait sans doute révéler aussi à Linda leur petite découverte de l’autre jour. Lorsqu’ils avaient été dans leur Texas natale. Il vit alors la porte ouvrir. Jonathan Williams se leva et afficha un sourire pour froncer les sourcils et regarder si c’était bien l’une de ses soeurs qui arrivait et ce fut les deux. Les filles ! Dit-il.

Jonathan Williams regardait ses sœurs au loin. Rapidement, il se rua vers elles pour les serrer dans ses bras l’une après l’autre. Il savait bien que la tension était au rendez-vous. Les deux soeurs de John étaient proche de lui et elles avaient été souvent le voir à l’hôpital, mais il y avait des secrets derrière ces scènes de bontés. Premièrement, Jo et Cass n’avaient rien révélé à Linda sur le fait que les parents vivaient un enfer après la mort de celle-ci. Ils se disputaient et leur père agissait comme un réel idiot avec Rebecca qui recevait la colère de son mari sans rien dire. Quant à Cassie, elle tenait Holly comme coupable, ce qui n’était pas l’opinion de Jonathan. Il aimait bien cette femme et savait qu’il aurait fait pareil dans pareil situation. L’homme de ferme ne savait pas ce que Cassie avait fait à la pauvre femme. Il avait été la menacée avec une arme, la pauvre. Il n’était pas au courant et lorsqu’il le serait, ce serait sans doute, lourd à apprendre. Jo remarque du coup la coleur des yeux habituellement blanc de la petite blonde. Il serra les dents en l’observant. Cassie, ne me dit pas que tu as prit quelques choses... L’homme était en rogne. Il lança un regard à son autre soeur qui ne semblait pas heureuse non plus. Jo passa sa main sur son visage en signe de désarrois, mais il sentit au même moment la texture brulée de sa mort, ce qui le rendit mal à l’aise. Line lui demande ensuite si il avait compris la raison de l’appel. Jo baissa les yeux en disant tranquillement pour ne pas paniquer et faire paniquer les filles. Selon le faucheur qui m’a parlé, Papa a eu un accident et il est entre la vie et la mort, nous avons le droit d’avoir une conversation avec lui et il pourra choisir son sort ensuite. Il faut choisir ce que nous allons lui dire.. Et s’il vous plait, il ne faut surtout pas qu’il choississe la mort les filles... Maman ne pourra pas vivre seul, sans tout ceux qu’elle aime ! Dit Jonathan angoissé.

Jonathan ne perdit pas de temps pour rejoindre ses sœurs et les serrer contre lui. Linda avait grand besoin de son frère à cet instant car elle ne comprenait rien et elle était à vrai dire tellement perdue qu‘il lui fallait quelqu‘un qui lui explique ce que tout cela voulait dire. Elle trouvait ça étrange que si tôt on l’appelle pour lui dire d’aller à un lieu donner pour un truc qui paraissait plus que fantastique. Il ne fallait plus s’étonner de rien dis donc … Line ne comprenait le fait que l’on puisse savoir ce qui se passait chez les vivants et qu’on puisse discuter de leur sort. John lui semblait plus au courant. A quoi ça les avançaient de savoir ça ? John engueula Cassie qui était encore défoncée comme souvent d’ailleurs. La blonde aussi n’était pas fière de l’attitude de sa sœur mais elle pensait que ce n’était pas le moment de la titiller pour ça. Elle le ferait plus tard.

- John ce n’est pas le sujet. Tu la blâmera plus tard. Linda avait reprit son frère qui n’avait pu s’empêcher de faire une remarque. Normal en tant que grand frère protecteur mais bon l’heure était bien plus grave que ça.

Le grand frère se mit à expliquer les raison de cet appel. Linda était encore plus perdue et elle était choquée et triste d’apprendre tout ça … Leur papa adoré avait eu un accident grave apparemment. La belle blonde ne put s’empêcher de pleurer en apprenant cela. Elle essuya ses larmes et regarda d' un air stoïque sa famille. Sa seule envie était de fichait le camp car elle pensait que c’était limite une blague mais de peur que ce ne soit vraiment décisif elle choisit donc de rester. Les enjeux étaient plus que flous. Une conversation et hop le sort de cet homme serait décidé: étrange ! Linda émit son point de vue.

- Il est hors de question qu’il choisisse la mort ça ne se dit pas. Il faut qu’il reste en vie pour maman et puis c’est normal c’est notre père. Il ne mérite pas la mort. C’est fou quand même. La question ne se pose pas. Elle marqua une pause. Mais vous trouvez pas ça trop bizarre que l’on puisse faire ça ? D’un coup on a des nouvelles comme ça et on doit aider papa à décider. Je savais pas que ça se passait comme ça … La belle dit ce qu’elle pensait de tout cela et faisait part à sa famille de son étonnement et ses interrogations.

Jonathan Williams était déstabilisé. Il ne savait plus où mettre sa tête. Un moment, il était très proche de ses sœurs et de l’autre, les deux se jetaient contre lui. Le pauvre homme vivait un sale moment. Il n’arrivait pas à croire qu’il y avait des chances pour lesquels leur père pourrait mourir et laisser sa mère ; seule avec cinq grandes pertes. Ses trois enfants, son mari et son petit-fils, son unique. La tête de John était enflée et lourde. Il ne pouvait plus penser normalement. Depuis sa sortie de l’hôpital, Jo s’était mis à boire de la bière. Il s’achetait régulièrement des caisses au dépanneur et finissait ivre seul dans la solitude de sa maison. Cela, personne n’était au courant. En réalité, hier soir, John avait but quelques bières encore et l’envie commença à lui prendre. Jamais, John n’avait prit l’alcool comme une occupation, mais depuis l’incendie, tout avait changer dans la vie du fermier. Déjà qu’il ne pouvait plus travailler sur sa ferme, activité qui le détendait toujours beaucoup. Il vivait donc à nouveau dans son domicile, mais sans pouvoir faire trop d’efforts physiques. Line lui fit la leçon sur le fait qu’il aille spécifié à Cassie qu’elle avait consommé de la drogue, ce qui l’attrista un peu. Donc, il n’ajouta rien. Mais le sujet suivant fut plutôt controverse chez les sœurs Williams. C’est une spécialité du monde des morts, il va être au courant de ce qu’est le monde des morts et il va choisir la vie ou la mort, si il choisit la vie, il oubliera cette conversation et se réveillera, sinon, il va nous rejoindre. Dit John en baissant les yeux. Après ce que Cassie venait de dire, il devait révéler ce qu’ils avaient vu à Linda. En réalité, l’autre jour, avant l’incendie, moi et Cass avions été les voir sur la ferme familiale et on a découvert nos parents dans un état lamentable, presque mort-vivant et Papa était plutôt violemment avec Maman, c’est pour ne pas te faire souffrir que nous t’avons rien dit.... C’est sur que c’est triste, mais Cassie pense que Maman va devenir folle si elle perd la dernière personne qu’elle aime sur cette Terre... John soupira et laissa ses bras mous.

John savait très bien que la révélation qu’il venait de lancer à sa sœur ainée l’a choquait beaucoup. Il se sentait idiot et triste de ne pas avoir révélé cet information à la blonde, mais sur le coup, lui et Cassie s’étaient dit que ça ferait souffrir Linda plus que autre chose. Elle s’était suicidée, elle avait choisie la mort contrairement à eux, en sachant éperdument qu’ils avaient perdu leur deux autres enfants. Ce n’était pas le temps d’en mettre une couche. Une idée pour que Line devienne complètement folle et perdue. Il ne souhaitait surtout pas ça pour sa sœur, déjà que lui-même était perdue. Il buvait beaucoup trop depuis son accident. L’homme se sentait idiot de faire ça, mais ça l’apaisait le moment qu’il le faisait. Cassie dit alors qu’elle ne souhaitait pas la blesser, donc Jo reprit. Je suis du même avis que Cass soeurette... Nous ne voulions seulement pas te blesser.. Après réflexion, nous aurions dut t’en parler, mais tu es au courant maintenant.. Et je pense que ce n’est pas le sujet principal. Nous devons rencontrer Papa d’une seconde à l’autre.. Il faut être d’accord tous les trois. Même si tu as déjà ton opinion Cass, il ne faut pas lui dire de choisir la mort. Maman a besoin de lui, même si il n’est plus lui-même. Tu t’imagines si elle le perd aussi. Elle ne pourra plus vivre du tout. Elle va devenir complètement folle et qui sait ce qu’elle pourrait faire. Je ne crois pas qu’elle serait du genre à se suicider... John prit une pause, regarda Linda avec malaise et reprit. Elle risque plutôt de plonger dans un autre problème qui va anéantir et qui sait, si elle ne meurt pas avant une dizaine d’année et plus encore, tu serais prête à la voir ainsi ? John baissa la tête, tellement il était triste. Il soupira et jeta un coup d’oeil à sa montre, voyant du même coup sa peau brulée. Il se demanda ce qu’allait juger son père.