**Jane Julia Hansley ouvrit ses yeux subitement. Le soleil était parfaitement levé à Los Angeles, mais ce ne semblait pas être le cas pour la jeune femme. JJ avait passé une de ses soirées en boîte. Elle avait but comme un trou, elle avait dansé toute la nuit et elle ne se rappelait même plus de la moitié des événements de la veille. Elle posa une main sur sa tête, se traina hors du lit. Il était déjà deux heures de l’après-midi, la journée s’était déjà écroulée pour la brunette, mais bon, elle profitait de la vie, ce qui était un atout. Jane enfila un t-shirt et sortit de sa chambre jusqu’à la cuisine. La jeune lesbienne y déposa deux toasts dans le grille-pain et alla directement à la toilette. Lorsque ce fut terminé, elle s’écrasa contre le comptoir, regardant tranquillement le téléviseur en attente de son petit déjeuner. Bien qu’elle avait cuvée la veille, JJ ne se sentait pas si en mauvaise état, après tout, Hansley était habituée à ce genre de mésaventure, elle buvait régulièrement, ce qui lui avait habitué aux lendemains de veille et cela depuis un bon moment. Ce n’était peut-être pas un choix approuvé par son paternel, mais que pouvait-il pour elle après tout. Jane aimait bien son père, mais il n’était pas toujours là et surtout n’approuvait pas toujours ce qu’elle faisait. C’était le cycle naturel de la vie et pour JJ, ce n’était pas important. Elle souhaitait profiter de chaque semaine, après tout, peut-être mourrait-elle l’an prochain. La belle quitta la lune et sursauta d’un petit bond dès que ses rôties se pointèrent le bout du nez hors du grille-pain. Jane avait une faim de loup. Elle se retourna, jeta un bref coup d’œil à l’eau de son lavabo, toujours plein. La pauvre n’était pas une accro de la propreté. Elle avait fait la vaisselle hier avant de sortir à la va-vite et n’avait même pas pris la peine de retirer le bouchon. Elle gambada et devant le grille, elle constata que ses tranches de pains grillés n’y étaient pas. Jane serra des dents en lançant un “Putain, pas encore” Elle était habituée à ce genre de petite mésaventure. Elle avait la chance de devoir se battre avec celui-ci presque à chaque coup. Elle se retourna agrippa un couteau pour essayer de les décoincer, mais la brune fit une mauvaise manœuvre, toucha un élément, ce qui provoqua un choc électrique. Hansley serra les dents de douleur et tira le bras comme réflexe, pour le sortir, mais le grille suivit et tomba directement dans l’eau sale de la veille, un long choc empara le corps de la brune et en moins de quelques secondes, elle relâcha l’ustensile, tomba raide morte sur le sol de son appartement, un rayon de soleil sur bord du visage enluminait un petit sourire sur ses douces lèvres. Ça ne prit que quelques minutes pour se réveiller, ayant craint le pire. Elle se releva, replaça une mèche de sa longue chevelure et arqua un sourcil de surprise lorsqu‘elle constata son cadavre inerte sur le sol.**

Oh non, merde , c’est quoi cette putain de connerie !

William Carter était confortablement couché dans son lit double à couvertures noires. À ses côtés, il y avait son amoureux, avec qui il était depuis déjà quatre merveilleuses années. Le faucheur avait travaillé très tard hier soir, au Dance Floor, et la grasse matinée était sa solution gagnante pour contré son mal de tête. Toute la soirée, le bel homme avait donné des verres sur son bras, il avait crusé quelques hommes par ici et par là et surtout, il avait fait la fête en dansant et chantant. Mais voilà que le réveille matin de son copain fit sursauté le londonien. Il ramena son oreiller sur sa tête, pour couper le buzzer fatiguant. Ce geste provoqua le rire de Frank qui poussa faiblement Carter pour lui dire qu’il était rigolo et ridicule. L’anglais ce levant donc, chancelant, et alla dans la cuisine préparer du café pendant que son petit ami était dans la douche. Mais quelque chose vint encore déranger l’ouïe de l’homme. Il n’était pas encore totalement réveillé, donc il ne trouva pas tout de suite son bipper d’âme, comme il l’appelait. Après quoi, deux minutes de chasse au bruit, Willy trouva son bipper. Une adresse était inscrite…Los Angeles. Le brunet ce pressa d’aller dans la douche en compagnie de son copain, pris vite fait sa douche, embrassa Frank en lui expliquant qu’une âme l’attendait, se sécha et courut à sa chambre pour s’habiller. Quand le moment était venu d’aller jouer son rôle de faucheur, William adorait se vêtir de noir. Il trouvait cela beaucoup plus approprié qu’un chandail vert pomme et un jean banale.

Quand il fut arrivé à l’appartement du décédé, l’homme se dirigea directement dans la cuisine où il découvrit la dépouille d’une jolie brunette. Bizarrement, sa position était quelque peu absurde. La main de la demoiselle était dans un toster et se dernier était dans le levier rempli d’eau de vaisselle. Le brunet se tenait, accouder sur le réfrigérateur, quand l’âme de la femme fit apparition. « Oh non, merde, c’est quoi cette putain de connerie! » Bien que le londonien trouvait cela déplacé de rire en ces moments, il ne pouvait s’empêcher d’en échapper un.

Si j’en vois ton expression, tu ne t’en n’attendais pas.

Et un autre rire s’échappa...

**Jane Julia Hansley venait de crever ? Ça n’était pas possible et surtout dans une position aussi stupide. Elle était en petite culotte au matin dans son appartement avait été électrocuté par son propre grille pain, mais quel traite pensa t-elle subitement. Elle n’avait pas envie de mourir et surtout dans ce genre de situation. À quoi ressemblerait-elle lorsqu’elle avouerait sa mort aux autres, elle soupira avec forte. On aurait même pu dire qu’elle grognait. La belle se releva du sol et s’étira le bras. Elle fixait sa main qui était bien normal contrairement à celle de son corps sur le plancher de sa cuisine. JJ leva le regard lorsqu’elle remarqua un homme près du réfrigérateur. Elle sursauta et prête à se défendre elle dit.**

Non, mais putain, vous êtes qui ? Et qu’est-ce que vous foutez dans mon appart ! J’ai un arme et je sais me défendre !

**La jeune femme n’en croyait pas ses yeux, déjà qu’elle voyait la mort lui arrivée, elle n’avait pas besoin d’en ajouter avec l’arrivé d’un individu inconnu dans son appartement. Juste à le regarder, elle ne lui trouva rien de très masculin et viril, bien que la dame était lesbienne, elle pouvait tout de même voir ce genre de truc chez les mecs. Hansley étira son t-shirt blanc et fixa l’homme qui l’observait avec insistance.**

C’est quoi, vous êtes là pour faire le voyeur ? Parce que j’ai bien mieux à faire que de me faire admirer le cul par un petit mec déguisé en diva ! Je te ferais dire que je ne suis pas intéressé. J’aime les filles putain ! Alors, tu peux me foutre le camps et toute suite !

**La femme était en colère. Elle avait véritablement besoin d’un peu plus d’explication sur cette situation et rapidement, parce que tout ça l’a dépassait totalement. Elle se trouvait à agir de façon désagréable avec ce parfait inconnu et si il n’ouvrait pas la bouche rapidement, elle ne pourrait pas se calmer. JJ serra les dents un moment, en attente d’une réponse de la part de l’inconnu devant elle. Elle ne se cachait même pas, n’ayant aucune pudeur. Jane pouvait se balader en culotte dans sa cuisine devant un homme inconnu sans trop de gène. La seule chose qu‘elle n‘appréciait, c‘était le fait qu‘il se soit introduit par effraction dans son domicile.**

William Carter n’était pas du genre à rire de la gueule des personnes qu’il allait faucher. Au contraire, il parlait beaucoup du Skyline, de ce que pourrait être leur nouvelle vie, mais jamais, au grand jamais il ne riait…sauf pour cette fois-ci. L femme qui se trouvait devant lui n’était pas habillé pour mourir. Elle était vêtue d’une petite culotte et d’un t-shirt blanc. Mais quelle belle façon de mourir, se dit Carter. Ce n’était pas la plus farfelu des morts que le londonien avait vu, mais elle faisait partie des trois meilleures.

Et voilà que la brunette remarqua la présence de l’homme dans son chez soi. Habituellement, Carter se présentait avant que le décédé ne pète une crise de nerf, mais cette fois c’était raté. La brunette commençait à parler fort. Elle demandait à William qui il était, ce qu’il faisait dans son appartement et qu’elle avait une arme. Le brunet se mit à rire de plus belle. Il se fichait bien qu’elle est une arme, cela ne l’effrayait même pas. La demoiselle regardait intensément l’anglais qui ne bougeait pas d’un poil. Essayait-elle de faire peur à William pour qu’il déguerpisse en hurlant comme une nana ? Il ne saurait pu dire.

Du calme la p’tite

William se demandait si elle s’était levé du mauvais pied celle-là. D’accord, elle venait de mourir, Carter lui accordait ce point, mais elle n’était pas obliger de lui crier dessus. Déjà la phrase du faucheur terminé, la femme au petite culotte n’hésita pas à le traiter de voyeur. Ouais, si le londonien avait été hétérosexuel, il en aurait profité, mais il était gai. Un sourire fendit le visage du beau brun aux yeux paires. Elle saute vite aux conclusions cette brunette, pensa Willy. E plus, la belle se dit homosexuelle. Ha ben en voilà de la veine.

Premièrement, je ne reluque pas ton cul, car deuxièmement, j’aime les hommes.

Et voilà, c’était dit. William était fier d’être ce qu’il était, mais il aurait voulu que la demoiselle le sache autrement.

T’as déjà entendu parlé d’un faucheur qui vient prendre les âmes des décédés ?.. Bah je suis le tien! Oh et en passant je m’appelle William.

En disant cela, Carter marchait dans l’appartement regardant toutes les bidules que cette chère brunette possédait.

**Jane avait beaucoup de difficulté à assimiler ce genre d’information. La femme ne pouvait pas contenir toute la rage qu’elle avait en dedans d’elle. Venait-elle réellement de mourir, électrocuter par son propre grille-pain. En plus d’être un grille-pain qu’elle s’était déniché pour trois sous dans une vente de garage il y avait quelques années, la brunette ne mangeait presque jamais des toasts là-dessus vu qu’elle pensait à déjeuner que rarement. Bref, ce n’était tout simplement pas sa journée, surtout qu’elle ne s’était pas trouver une cavalière pour combler sa fin de soirée la veille, ce qui allait sans doute être la dernière chance qu’elle aurait eu de faire l’amour passionnément. JJ ne savait pas du tout ce qu’elle allait devenir, est-ce qu’on pouvait s’amuser dans l’haut delà, serait-elle la même qu’aujourd’hui ou flotterait-elle dans le vide. Elle avait rapidement besoin de réponse, c’est lorsque l’homme lui avoua être à son tour homosexuel qu’elle pouffa de rire. La brunette passa sa main sur son visage et dit alors en releva la tête vers lui.**

Putain, J’aurais dut le savoir, surtout avec le look de merde que tu te trimbales, est-ce que tu as déjà pensée à passer à ces émissions de télévisions où des personnalités étranges fassent n’importe quoi pour avoir de l’argent, non, mais putain que je te verrais dans ce genre de truc…. Pas plus cliché que toi mon joli !

**Dit-elle en faisant aller ses doigts devant lui. Elle baissa ensuite les yeux et regarda son propre cadavre, se prenant même à regarder son propre derrière. Elle leva uniquement les yeux et glissa un sourire moqueur et coquin sur ses lèvres.**

En tout cas, tu rates quelque chose, parce que j’ai un vachement beau cul tu seras petit !

**C’est alors qu’il se présenta, rencontre qu’elle n’appréciait pas à la base. La femme ne savait pas comment réagir vraiment. Elle était morte, c’était déjà une évidence, mais pourrait-elle faire ce qu’elle voudrait maintenant. Elle avait un tas de questions qui l’hantait présentement. Après la petite explication du brunet, JJ éclata de rire.**

Tu rigoles mec, c’est des foutus de conneries tout ça, dit moi pas que tous ses clichés qu’on entend au cinoche, c’est la vérité. Sérieux, si Jésus et les petites anges venus du ciel, ça existe, mieux vaut me pendre. Tu es sur qu’il y a pas d’enfer, de toute manière, j’ai assez péchée comme ça dans ma vie, l’homosexualité, c’est déjà un bon début putain… laisse moi pas aller dans ta merde de monde !

Malgré le peu de temps qu’il avait eu pour se préparer, William était bien habiller. Pour son job de faucheur, l’homme adorait s’habiller en noir lorsqu’il devait aller chercher une âme sur le côté des vivants. Quand le temps était d’être le barman du Dance Floor, l’anglais portait soit un chandail blanc, noir ou mauve avec parfois un des ses nombreux foulards. Dans la vie de tous les jours, il adorait mettre des vêtements colorés. Mais tout de suite après avoir avoué son homosexualité, la jeune femme ria et commenta sur la tenu de Carter ; disant que c’était un look de merdre. Mais pour qui elle se prend la ptite ? se dit le londonien. Mais la remarque de la brunette s’envola vite fait, car cette dernière lui disait qu’il manquait quelque chose : son cul était vraiment beau. Willy ria de ce qu’elle disait ; comment pouvait-on dire quelque chose comme cela concernant sa personne ? Bien que l’homme se posait cette question, il trouvait la demoiselle, malgré son caractère, très marante.

Encore une fois, la brunette ria après les paroles du brunet. Il n’y aurait pas un bouton « la ferme un instant » pour que je puisse finir mon explication ? Habituellement, Carter disait à l’âme fraîche ce qu’était le Skyline, ce que cela comportait et tout le tralala. Mais avec la femme qu’il avait devant lui, le faucheur aux habits noirs devait dévier de sa façon de faire.

J’te rassure, il n’y a pas d’anges ou de Jésus. Pour l’enfer, bah j’crois pas qu’il existe parce que je serais dans le même bateau que toi.

Sérieusement, s’il y avait un enfer, il y aurait un paquet de monde là-bas ! Alors, maintenant que William avait commencé sur sa lancé, il voulait maintenant faire comprendre à la demoiselle que nous ne vieillissons plus une fois passer dans le monde des morts.

J’ai une question pour toi. Tu me donnes quel âge ? Et sois sérieuse.

L’homme était un bon exemple à prendre, car dans son cas, l’âge qu’il avait réellement, il ne le faisait guère, Quatre-vingt-trois ans, les rides qu’il aurait… Ce ne serait pas très joli, non ?

**Jane Julia Hansley, communément appelée JJ se sentait un peu choquée et déboussolée par la situation. Elle ne semblait pas encore croire qu’elle était morte, prenant la situation plutôt avec un humour étrange et une façon de voir les choses, peu naturel, comme si elle continuerait sa vie par la suite sans trop de problème avenant. La belle fixait l’homme avec une dose de méfiance, il semblait dire vrai à la fin, mais elle ne savait pas, quelque chose chez lui, de trop sympathique, peut-être l’empêchait d’être avenante à son égard. La lesbienne pouvait sans doute le croire, après tout, elle était morte, c’était la stricte vérité et elle devait s’y faire. Elle n’irait sans aucun doute pas s’en venter à ses futurs amis ou conquêtes, électrocuté en petite culotte par son propre grille-pain dans la cuisine de son appartement, quel mort merdique et ça l’enrageait. Elle n’aurait pas pu mourir autrement ; un accident de voiture, un cancer ou bien une fusillade, ça aurait été plus tragique et moins stupides. Au moins, elle n’irait pas dans un paradis accompagné d’anges et de Jésus ou bien en enfer ou il faisait toujours chaud, oui Jane était habituée à la chaleur, mais elle aimait également le froid de son air climatisé qui était installé dans la fenêtre de son salon, ce qui était plus que rafraichissant. Elle aurait fait une piètre esclave de toute manière. Peut-être aurait-elle pu dominer Satan ? Qui sait, elle aurait un tas de femme à ses pieds si elle aurait fait partie de ce monde, mais bon, il y aurait sans doute autant de magnifiques jeunes femmes là où elle irait, enfin, elle le souhaitait. JJ sourit à son faucheur et dit.**

Ça, c’est super, j’aurais pas trop aimé aller jouer avec le christ ou bien satan ! Putain, Une bonne petite femme et un verre de Tequila, c’est ça qui me faut ! J’espère qu’il y a ça là-bas bordel, parce que sinon, tu sauras que je t’emmerde et je ne te suis certainement pas ! Mieux crevée ...

**Elle s’arrêta après ses paroles, comprenant l’ironie de la chose. Elle fit un sourire maladroit, se sentant un peu stupide. C’est alors que l’homme lui demanda une question un peu stupide. Elle arqua un sourcil et s’appuya contre son comptoir. C’est en l’observant qu’elle décida de s’y assoir. Elle fit un bon et y prit place, toujours en petite culotte, ce qui ne l’a gênait pas du tout.**

Pourquoi une putain question stupide comme ça ? Tu veux que je participe à un jeu télévisé à la con ou quoi, je vais gagner combien si je tombe pile sur ton âge jeunot ?

**Elle lança un soupir et dit.**

Je dirais 30 ans.. Et juge pas ma réponse faucheur ! Je peux t’emmerder autant ! Ah, shiote... Avec tout ça, j’ai même pas bouffer mes toasts et j’ai une putain de faim de loup ! Il existe des restos dans ton bout ?

Dieu, ce cher homme divin pour qui William avait toujours, quelque par en lui, une croyance. Malgré ce que les chrétiens disent, Carter n’avait pas fini ses jours aux enfers. Lors de son arrivé au Skyline, il avait plutôt pensé que le Seigneur lui avait accordé son pardon, du même fait une chance, qu’IL pouvait réellement aimer tous ses enfants. Mais le faucheur, après un certain temps, avait compris que son hypothèse était héroné. Il n’y avait pas d’enfer, n’y de ciel, car le londonien avait rencontré plusieurs homosexuels, autant des femmes que des hommes. Il avait donc compris que les prêtres disaient des conneries à propos de la vie après la mort. La jeune femme qui se trouvait devant le faucheur était soulagée qu’il n’y ait pas de Christ et de Satan. Et là, elle se mit à être vulgaire. L’anglais n’était pas de nature vulgaire, n’y de se mettre à dire Putain à chaque début ou fin de phrase…Seulement quand il était bine crinqué et que quelque s’en prenait à lui. Sinon, il trouvait cela quelque peu déplacé que la brunette lance comme ça qu’elle voulait se faire une femme. Pour le verre de Téquila, William acceptait, mais dire qu’on veut coucher…Ce n’est pas un peu osé? Mais Carter ne disait rien. Il acceptait ce que les autres pouvaient bien faire, c’était leur vie personnelle pas la sienne, mais il aurait jamais dit à un inconnu qu’il aimerait bien se faire un homme. Alors ça jamais. La nouvelle âme repartit de nouveau, ne voulant pas suivre le faucheur s’il n’y avait pas de femme et d’alcool dans le monde des morts. Alors là, elle aura l’embarra du choix cette nana, pensa immédiatement l’anglais. Des blanches, des noires, des chinoises, des brunettes, des blondes, celles avec de gros seins et d’autres avec des plus petits… Il y en avait une tonne, elle n’aurait qu’à faire un choix.

T’en auras une pour chaque jour si tu veux.

Il se mit à rire en repensant à ce qu’il venait tout juste de dire. Bon sang, mais il n’avait pas tort. Bien qu’elle ait l’éternité, William était certain que la demoiselle allait se caser un jour. Elle n’allait quand même pas avoir une fille dans son lit à chaque soir! (Okay, ce n’est pas ta vie, arrête d’y penser…) L’anglais ne pouvait pas s’empêcher d’avoir une petite pensé pour les agir future de la femme… Bon, alors Carter venait tout juste de demander à la brunette de lui donner l’âge qu’elle croyait que l’homme avait. Et voilà qu’elle s’emporta de nouveau. (Elle a le sang chaud celle là.) Elle venait en plus de le traité de jeunot. Lui, William Carter, un jeunot? Il lâcha un rire juste en ayant entendu cette partit. C’est vrai, son enveloppe corporelle lui donnait l’aire d’un jeune homme tout frais décédé, mais c’était tout le contraire. Il était décédé il y avait de cela cinquante bonnes années, alors s’il serait encore vivant, il serait ratatiné jusqu’aux os.

Wouah 30 ans! C’est le plus vieux que j’ai eu jusqu’ici. En réalité j’ai 83. C’est simplement pour te faire comprendre que tu ne veilleras plus. Ça serait pourrais bien qu’un de ses jours, tu ramènes chez toi une femme ayant 25 ans d’apparence, mais elle pourrait bien avoir 100 et bien plus…

Cela étonnait encore le brunet de constater que l’âge continuait à avancer sans que le corps suive. C’était quelque chose qui plaisait bien à Carter.

**Jane Julia Hansley restait là, stable devant le faucheur qui continua son explication. Selon ce qu’il venait lui apprendre, elle n’allait plus vieillir du tout, elle garderait son apparence jusqu’à la fin de ses jours. Cette révélation la combla de joie. Elle afficha même un grand sourire sur ses douces lèvres, sachant bien que sa nouvelle vie serait rempli de soirée et d’action. Elle pourrait profiter du temps qui s’offrait à elle, sans doute encore plus qu’ici, à Los Angeles, bien qu’il fallait penser que JJ participait à une fête bien arrosée au minimum cinq fois par semaine. Cette situation l’avait fait fuir de l’université bien rapidement, mais elle se plaisait bien dans sa situation. Elle n’avait pas vraiment d’argent à déposer à la banque, mais elle réussissait à s’en sortir malgré tout. La mort de sa mère lui avait ramené quelques dollars en plus lorsqu’elle était étudiante, mais bon, elle ne pouvait plus compter réellement la dessus aujourd’hui vu que c’était à sec. Hansley regardait fixement l’homme qui venait d’avouer qu’il était âgé non pas de 10,20 ou 30 ans, mais bien de quatre vingt, si elle aurait quelque chose en bouche, elle l’aurait sans aucun doute cracher, mais la surprise vint autrement. Ses yeux grossit et sa bouche s’ouvrit de stupéfaction. Elle s’avança d’un pas et donna un coup de poing sur l’épaule de l’homme en riant.**

Non, mais c’est géant ce truc putain ! Je vais pouvoir m’éclater pour le restant de mes jours et rester jeune et active ! C’est la belle vie mon mec ! En tout cas, j’espère pour toi que tu en profites à cent pour cent, sinon, je ne sais pas ce que tu ferais de ta vie éternelle !

**Après avoir poursuit dans le sujet, JJ poussa un cri de joie à nouveau.**

Ouah ! C’est parfait, je suis bien heureux d’être crevée par mon foutu grille-pain, je pense que je vais manger des toasts à tous les jours en son honneur ! Je peux me taper une vieille peau, sans les désagréments de l’âge ! J’ai bien hâte d’essayer ça avec une femme d’expérience. Toi, diva, quel âge avait ton plus vieux partenaire ?

**Dit-elle sans scrupule. Elle se mit à réfléchir à sa vie et sautilla de joie encore quelques minutes.**

On peut y aller là-bas maintenant ! Putain que j’ai hâte de voir ça !

La vieillesse, voilà quelque chose que les âmes décédées à un bas âge ne connaîtront jamais. Les cheveux blancs, la perte de mémoire, les hanches qui défaillent, les rides, la vue qui s’aggrave de jour en jour… Il y avait beaucoup d’autres choses que la vie leur avait réservé, mais que tous allaient rater. Mais ce n’était pas un problème. Qui se plaindraient de ne pas avoir de poches sous les yeux? Personne! William Carter faisait partie de se groupe d’âmes qui n’auront jamais connu les cheveux blancs. Bien que l’homme regrettait parfois d’être décédé aussitôt, il se réjouissait à l’idée qu’il n’aurait pas l’apparence d’un vieil homme pour l’éternité. La jeune femme qu’il avait devant lui lui donna un coup de poing sur l’épaule du londonien, tout en riant. Elle appréciait vivement l’idée d’avoir la jeunesse éternelle. À ce qu’elle racontait, c’était la belle vie, et la fête pour toujours. Et voilà que Jane repartit sur les histoires de fesses, disant qu’elle allait en profiter à fond. Pour ça, Carter n’avait pas de doute. Avec l’énergie que cette femme dégageait, elle enflammerait un bar complet sans problème.

« Du calme ma veille! T’auras le temps de faire ce que tu veux dans l’autre monde. Il faudra simplement que tu te trouve de quoi vivre et après, tous les bars seront à ta porté. »

William évita le semblant de question posé par Hansley. Il n’aimait pas raconter à qui mieux mieux qu’il couchait à chaque soir, où une fois par semaine… Ça ne regardait que lui et son amoureux. Et voilà que la demoiselle se mit à crier de joie, comme si l’annonce de sa mort était déjà passée il y avait de cela des années. Mais en vérité, son corps gisait sur le sol, à quelques mètres d’elle. L’anglais voyait bien qu’elle adorait l’idée d’être jeune pour toujours, de faire la fête tout les soirs, mais quand elle découvrira que le Skyline est identique, à quelques différences près, il craint qu’elle ne soit déçu…

« Attend que je réfléchisses… Il avait 324 ans! Il avait appris à ne pas combattre son envie pour les hommes. »

Carter savait bien ce que cet homme avait vécu. Le brunet et l’autre avait vécu dans l’aire de Dieu, et que l’homosexualité avait été interdit par l’Église catholique… Mais maintenant, les gens étaient beaucoup plus compréhensifs. C’était génial de constater un réel changement dans se combat.

« Aller viens, on y va. »

Carter décida de faire faire le grand pas à Jane. Il était temps pour elle de passer de l’autre coter et de refaire sa vie à neuf.