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Elle a volontairement quitté l’aventure Big Brother
«Beaucoup vont craquer» - Amélie




La première semaine s’est avérée plutôt mouvementée, à Big Brother. Mais Amélie, qui a de plein gré quitté l’aventure, dimanche dernier, considère que plusieurs joueurs ne sont pas prêts pour ce qui s’en vient.

En effet, si beaucoup ont cru que Big Brother ne serait qu’un simple calque de Loft Story, la jeune préposée aux bénéficiaires croit que nombreux seront les candidats qui tomberont au combat, alors que les défis s’annoncent de plus en plus corsés…

Amélie, tu as pris une grosse décision, hier soir, en quittant de plein gré l’aventure.

Oui mais je peux dire que c’est un lendemain très dur. Les gens ne comprennent pas pourquoi je suis partie et me traitent de lâche, même sur mon cellulaire. Quelques uns, qui ont écouté l’émission sur internet, ont vu que je n’étais pas qu’une pleurarde, mais on ne voit pas le reste à la télé. J’ai eu de la misère pendant deux journées, c’est tout.

Regrettes-tu ta décision?

Je m’en veux un peu, parce que je ne suis pas une fille qui lâche dans la vie. Sauf que je me dis que ma tête était sur le bûcher de toute façon.

Te sentais-tu à ta place à Big Brother?

Je pense que j’aurais été mieux à Loft Story. À Big Brother, je n’arrivais pas à me sentir bien. C’était le temps pour moi de sortir, pendant que je pouvais le faire la tête haute, entre deux journées de pleurs.

Tu ne savais donc pas vraiment à quoi t’attendre en participant à l’émission…

Je pense que, même si on nous disait que ce serait différent, beaucoup de gens s’attendaient à quelque chose de très copié sur Loft Story. C’est une erreur que l’on a fait.

Les défis s’en viennent. Comment penses-tu que les concurrents vont réagir?

Je pense que beaucoup vont craquer. Les gens n’ont peut-être pas compris à quel point ça allait être difficile. On a eu un aperçu avec le baril. Ils étaient prêts à nous laisser 48 heures dehors, à geler ou pas, pour de la nourriture.

Pourquoi voulais-tu faire l’aventure Big Brother?

Je voulais recommencer à zéro. Je voulais qu’on voit autre chose que la poupoune. J’ai été choisie sur 5000 personnes et je voulais montrer à ceux qui, comme moi, se sont fait juger et rejeter dans le passé, qu’on pouvait se démarquer.

Sandra t’a sauvée de l’élimination. Ce faisant, elle renonçait à son droit de veto. Te sens-tu coupable de la laisser tomber?

Attendez de voir contre qui j’ai voté! J’ai voté contre elle parce que je ne me sentais pas redevable d’elle. Elle m’a donné son droit de véto parce qu’Andy ne le voulait pas. Et j’ai clairement dit que je ne voulais pas être sauvée. Selon moi, elle savait très bien qu’elle était autant en danger que moi.

Pourquoi avoir voté contre elle, alors que tu l’avais déjà mise en danger en acceptant son privilège?

Mon vote, je l’ai fait en fonction de sortir la moins grosse joueuse. Je ne lui enlève rien, en ce qui concerne ses capacités physiques, mais, psychologiquement, ce n’était peut-être pas sa place. Je crois que Sandra m’a donné son droit de veto parce qu’elle savait très bien qu’elle était autant en danger que moi. Tu sais, tu peux vivre avec une fille qui se fait pointer parce que les gens ne la connaissent pas assez, mais les gens ne peuvent pas vivre avec des gens en qui ils n’ont pas confiance. Elle aurait dû se sauver parce qu’elle s’est sortie d’elle-même. Il y a aussi qu’il n’y a déjà pas assez d’action à Big Brother. Il ne faudrait pas éliminer les joueurs qui ont ce qu’il faut pour se rendre loin!

Sandra, première exclue de Big Brother
Au grand écran avec Elisabetta Fantone




Après avoir donné son droit de véto à Amélie, Sandra s’est fait sortir par ses les invités de la maison Big Brother, dimanche dernier, en faisant la première exclue de l’aventure.

La vie reprend son cours pour la comédienne de 37 ans, qui partage l’écran avec Elisabetta Fantone dans un long métrage dont la sortie est prévue dans les prochaines semaines.

Sandra, tu as dit n’avoir aucun regret à Big Brother. As-tu par contre quelques déceptions?

Oui. Je suis entrée avec une idée idéaliste. Je pensais qu’on pouvait jouer fair. Je suis un peu surprise parce que, d’après ce que j’ai vu, les gens étaient assez hypocrites.

Tu te décris comme quelqu’un que les gens ont parfois de la difficulté à lire. Est-ce que cela t’as nui?

Oui et j’ai trouvé drôle qu’on pense que je jouais une game. Si c’était le cas, je ne serais pas entrée dans la maison en disant que j’étais comédienne et en m’exposant en tant que bouddhiste. J’aurais pu jouer, parce que je suis forte, mais j’ai décidé de ne pas le faire.

On dit que tu ne pensais pas assez au jeu et trop au côté humain.

Je croyais que c’était possible de rester soi-même et de ne pas embarquer dans la game. La raison pour laquelle je suis allée là est que je voulais être mise au défi, pousser mes limites et faire face à des compétiteurs qui avaient des forces psychologiques et physiques. Mais ça avait plutôt l’air d’un party de salon où les gens voulaient se faire des amis.

Tu as donné ton droit de véto à Amélie, une candidate qui ne semblait pas avoir sa place dans ce genre d’aventure, et elle s’est sortie d’elle-même. Était-ce une sage décision?

Sur le coup de l’émotion, je croyais faire la bonne chose en essayant de faire sortir Josée, parce qu’elle avait triché, mais, sachant qu’elle n’était pas faite pour le jeu, je me serais peut-être sauvée.

Tu n’avais pas d’affinités avec Josée. Pourquoi?

Quelque chose se cache derrière son rire. Elle est dangereuse parce qu’elle n’est pas loyale. Tout le monde pense qu’elle a un grand cœur. Je pense qu’elle joue un rôle. Je ne l’ai pas trouvé très forte. Physiquement, elle ne tenait pas tête aux joueurs plus capables.

Comment as-tu trouvé cette première cuvée de Big Brother?

À part pour Éric et Jean, qui ont l’air plus ouverts d’esprit, les gens sont assez fermés et portent beaucoup de jugement. Ils ne se sont pas donné la peine de découvrir les autres. Ils ont tout de suite commencé à placoter.

La version québécoise de l’émission était-elle à la hauteur de tes attentes?

On aurait dû miser sur les défis au lieu de ce qu’il se passait entre temps. C’était un peu trop comme Loft Story. J’aurais préféré que ce soit plus compétitif.

Qu’est-ce qui t’attends maintenant?

J’attends la sortie d’un long métrage anglophone sur lequel j’ai travaillé. Ça s’appelle My Name Is Sandy, et c’est réalisé par un jeune Montréalais. Elisabetta Fantone joue Sandy, l’escorte dont ont raconte l’histoire, et moi, sa rivale. Ça a été tourné à Montréal et à New York. Ça devrait sortir bientôt…