Rien de plus qu'un souvenir : je me revois dans cette forêt étant enfant. Nous étions si bien l'un avec l'autre, entourés de nos parents. Nous n'avions pas beaucoup de moment ainsi, de moments ensemble en famille. je ne regrette rien de cette vie là, malgré tout se que j'ai subit et fait subir aux autres. La vie est faites de choix, de nos choix ou de choix que les autres font pour nous. Si mon père n'avait pas fait le choix de me marier à un homme que je n'aimais pas, je n'aurais pas fait le choix de partir pour revenir. e n'aurais pas fait le choix de trahir mon père et de le rendre malheureux alors il n'aurait pas décidé de m'enlever ma petite fille, ce qui ne m'aurait pas donner envie de fuir loi d'elle et de l'homme que j'aimais. je ne regrette rien, sans ses choix je ne serais pas là aujourd'hui.

Je marche sur la plage, puis me dirige vers mon ancienne maison, sans m'y arrêter. Je sais que mon père n'y vit plus, alors pourquoi prendre cette peine; je connais chaque recoin de cette maison, chaque photo, chaque souvenir passer à l'intérieur son gravé en moi, pas besoin de ces murs pour me les rappeler, je les revois chaque jour quand je laisse mon coeur s'exprimer!
Désormais je marche dans cette forêt : Tout est différent est à la fois si semblable qu'à se que j'avais en mémoire. Mes mains survolent les feuilles des arbres. je me sens si légère dans ses bois et à la fois si lourdes de ces souvenirs qui me pèsent depuis mon retour en Transylvanie. J'entends des gens parler, je ne distingue pas leur paroles ni leurs voies, elles sont encore trop loin. Je m'approche sans y faire plus attention... puis je la reconnais, sa voie. Celle de celui qui ma quitté il y a près de cent cinquante ans. Je croyais l'avoir oublié, mais non au fond je savais, je 'lai reconnu sur l'instant. J'ai hésité un instant et puis je me suis mis sur leur route comme ça sur un coup de folie. Ce n'est pas lui que je cherchais en revenant ici. Le revoir me submergea. j'étais ravie et en même temps inquiète. Comment allais-je régir? Comment allait-il réagir?

-Mikaël? Il avait changé depuis tout ce temps. je l'avais connu adolescent, il était devenu un homme. Et moi que penserait-il de moi? J'avais dix ans à son départ et aujourd'hui j'avais l'apparence d'une femme de trente. Je n'avais qu'une envie, courir vers lui, lui sauter dans les bras. Il y avait une jeune femme près de lui. je l'observais un instant, elle me fit penser à Niklaus, mais je ne le voyais pas. Elle me ressemblait au même âge, mais je ne le voyais pas non plus. je voulais rester aveugle encore un instant. je ne l'ignorais pas, mais je ne voulais pas y croire. Après tout se que j'avais traverser et fait pour l'éloigner de notre famille je ne voulais pas croire qu'elle était aux côtés de mon frère. Ce n'était pas ma Carllia, impossible!

Aujourd'hui, j'avais retrouvé ma fille et mon frère. J'étais heureuse et en même temps au fond de moi je sentais bien que ça ne serait pas si simple, je ne pouvais pas arriver vers eux comme une fleur et m'attendre à se qu'ils me sautent dans les bras, je le savais bien, j'avais espérait que tout se passerait bien; j'avais répété ce moment dans ma tête et devant mon miroir pendant des mois avant d'osé me lancer! Pourquoi? C'était la question, mais répondre à cet question impliqué de parler de nos parents et de Niklaus, je n'étais pas sure qu'aucun des deux ne soit près à l'entendre.

- Je suis partit pour... C'était nécessaire, je n'ai pas eu le choix, nous y avons réfléchit pendant des mois avant de laisser Carllia à l'orphelinat; nous n'avons pas pris cette décision sur un claquement de doigt. Aujourd'hui je viens réparer mon erreur. Je croyais que c'était la seule solution; mais aujourd'hui tu es grande et tu mérites de connaître la vérité! J'en avais les larmes aux yeux. Ma petite fille refusais de me voir et mon frère me jugeait en ignorant toute l'histoire. c'était surréaliste, pourtant c'était compréhensible. je leur devait la vérité à tous les deux! je tentais de calmer mon coeur qui battait à deux cent à l'heure, j'avais les mains moites, je ne me sentais pas bien. J’espérais vraiment qu'ils seraient près à écouter mon histoire; d'abord Mik' j'avais besoin qu'il me soutienne et ensuite Carllia pour son propre bien. Selon elle je l'avais abandonné, c'était normal qu'elle m'en veuille, je ne pourrais pas lui en vouloir si elle refusais de me voir et me parler.

Des larmes coulaient sur mes joues, des larmes de joie. J'avais enfin retrouvée ma fille : la serrer dans mes bras, j'ignorais se qui m'en empêchait, surement la gêne. J'avais laissé Carllia seule pendant près de douze ans. je séchais ses larmes, je me sentais stupide. je pris mon courage à deux mains, en espérant que Niklaus sorte de nul part pour m'épauler, j'avais peur de ne pas y arriver. - Pour vous expliquer je dois remonter cent ans en arrière. Niklaus... ton père et moi avons décidé de fuir pour échapper à un mariage arrangé, qui ne nous arrangé pas du tout! Tout se qu'on voulait s'était vivre ensemble, d'amour et d'eau fraîche, enfin bref... On a quitté la maison et on a voyagé. Un jour, alors que tu étais encore très petite, Niklaus a été obligé de rentrer. je l'ai suivit, je n'en avait aucune envie, mais il le fallait si je ne voulais pas être séparée de lui, que ma fille soit loin de son père, s'était ma seule option. Je me calme un instant, mon coeur s'emballe de nouveau lorsque j'évoque cette vie que je croyais révolue. je savais bien qu'un jour j'aurais à en parler, mais toutes mes séances devant mon miroir ne m'avait pas préparé à ça. j'ignorais se qu'ils ressentaient. La tension était pesante autour du moi. J'ignorais de qui elle venait, surement un peu de nous trois. J'essaie de continuer. - Un soir j'ai entendu une discussion entre tes grand-pères, il voulait se servir de toi, j'ignore à quelle fin, mais ils voulaient t'éloigner de nous pour pouvoir t'éduquer à leur façon. Si j'en crois ses quatre années à tes cotés tu es une très puissante vampire. Tu as un don extraordinaire et nous ne pouvions pas les laisser se servir de toi. On acceptait pas que tu deviennes le joujou de Père. je n'avait jamais employée son prénom, ça ne se faisait pas à l'époque et aujourd'hui encore même pour parler de lui s'était plus fort que moi, mais si il n'était pas là, c'était comme si il pouvait m'entendre. -On a donc décidé de t'emmener loin de tout ça, mais ils étaient sur nos traces, ils ne leur aurait pas fallut longtemps pour nous retrouver. Tu sais comment il est Mikaël, je crois qu'il aurait pu nous tuer pour t'obtenir... Alors on s'est dit qu'en te laissant dans une bonne famille, avec des gens qui t'aimeraient, que tu ne risquais rien. Si ils nous retrouvaient nous au moins, ils n'auraient aucun indices sur l'endroit où tu étais. Personne ne savait où te trouver, tu étais plus en sécurité avec eux qu'avec nous. mais ton père et moi avons du nous séparer. Nous étions moins voyant séparés. mais j'ai apprit que tu étais ici, expliqué comment je les apprit serait trop long a expliqué maintenant et surtout inutile, mais le fait est que tu n'est plus en sécurité ici. Vous êtes trop voyant tous les deux. Vous êtes exactement là où je ne voulais pas que tu sois! Si Père revenait en ville il n'aurait aucun mal à obtenir se qu'il souhaite... Enfin s'est se que je croyais jusqu'à se que je te voit aujourd'hui; je suppose que tu sais très bien te défendre. J'avais simplement peur... Je regrettais immédiatement d'être venue. A l'évidence, Carllia enfin Carlie n'avait pas besoin de moi, ma place n'était peut-être pas ici finalement!

-Non il n'est pas plus important que toi; vous étiez ma seule famille à ce moment là de ma vie. je refusais qu'on se quitte. je me suis dit qu'un jour tu m'en voudrais que je ne sois pas resté avec lui, que tu aurais grandit avec seulement ta mère; et puis je ne pensais pas que notre père pourrais faire une telle chose; j'avais peur de lui et de se que moi et Niklaus craignions, je n'aurais jamais pensé qu'ils s'en prennent tous à toi. Ensuite, il était trop tard pour faire marche arrière, je ne pouvais pas rester avec toi plus qu'avec lui ou que ton père avec toi. C'était trop dangereux selon nous! Je m'empresse de sécher ses larmes sur mes joues. Je rougissais à vu d’œil, je m'en voulais de me laisser ainsi aller. Je voulais être forte comme mon frère, forte comme ma fille qui avait tant supporté par ma faute!

Mikaël me dit que ma fille n'a pas été heureuse, que sa famille ne l'a pas aimé; je ne comprends pas, pour moi c'était la meilleure solution; je m'en veut. réparer mon erreur? je ferais tout pour. Il me prend dans ses bras, enfin je respire. Je me sens revivre. Je mets du temps avec d'accepter de quitter ces bras si réconfortant. - Si je vous ai retrouvais, Père y arrivera aussi. Comment une ville pourrait lui résister? Si vous m'accepter aujourd'hui, je vous promet de ne plus partir, je ne le laisserais pas t'emmener Carllia... Carlie. mais je doute qu'une simple ville puisse lui résister, il trouvera des gens à manipuler pour te retrouver. J'avais confiance en Mikaël plus qu'en quiconque, mais cette histoire de ville me semblait étrange. j'en avait entendu parler, sans jamais la voir et j'ignorais se que Mikaël avait fait pour la protéger. Me connaissant je ferais le tour de la ville pour m'assurer de sa sécurité après avoir fait seulement un pas dedans. J'étais revenue pour la protéger et me retrouver à quelques centaines de mètres de là où j'avais vécue toute ma vie, me rendait mal à l'aise. J’espérais que tous se passeraient bien.