Alexandre Lumière

À la suite d’une discussion avec un zombie philosophe j’ai décidé d’écrire mes pensés dans ce petit calepin. Bref, j’aie déjà du le dire, je suis quelqu’un de très joyeux. J’aime chanter et tout peut être motif à une blague. J’apporte également mon aide à qui en a besoin. Toutefois en retour il faut me donner quelque chose. Je ne suis pas rancunier ni adepte de vendettas, mais il faut respecter son accord. Les hommes sans parole me donnent la nausée ; moi j’honore toujours mes promesses. C’est d’ailleurs pour maintenir cette image que je n’en fais jamais.

Pour autant je ne suis pas indigne de confiance, bien au contraire ; sauf si vous devenais un monstre gélatineux de couleur turquoise ce qui me forcera à vous tuer tout comme si vous vous faites mordre par un de ces rigolos sanguinolents. Je n’ai pas d’honte à le dire, je ne fais pas dans le dilemme moral sur la vie et la mort. Je crois que nous passons tous après notre mort devant un tribunal qui fait la balance entre le bien et le pas bien puis qui nous réincarne dans la vie qui nous revient ; et vus comment sont les zombies ils doivent avoir eu un sérieux problème de balance. Donc ne vous inquiétez pas ça fait un peu mal au début mais ça passe vite, puis je ne tire pas n’importe quant tout de même. J’admets que mes comportement sont imprévisibles mais gardons à l’esprit que toute violence inutile contre les femmes et les enfants, zombies ou pas, n’es pas dans mon code d’honneur.

Je conclurais en affirmant que je ne suis atteint d’aucune pathologie mentale, enfin… maintenant que les médecins s’entredévorent, il va être difficile à faire le rapport officiel.

Il y a longtemps dans une petite ville de province je suis né. J’ai été dorloté quatre ans jusqu'à se que ma sœur naissent. Je filais la belle vie quatre ans de plus quand ma seconde sœur naquit. Ma mère était chorégraphe et mon père était sculpteur, autant dire que l’ambiance était souvent au rendez-vous. Comme la plupart des autres gamins je coulais de jours paisibles entre premières fois et siestes aux bords des étangs.
Compton encore une dizaine d’années. Je m’engageai alors dans des études supérieurs et mes divers contact m’avais permis de monter un petit trafic de marijuana, réservé à l’enceinte scolaire. Une fois à l’université j’enchainais travails, soirées arrosés, partis de jambes en l’air et virées à moto. Bon, j’ai redoublé ma première année et effleurait de près la note discriminatoire mais sinon c’état correct. Mon doctorat se terminait, j’arrêtais de changer de partenaire comme de chemise et mon premier vrai salaire tombé tout les mois. J’ai emménagé aux States et rencontre une jolie fille qui m’as fait reconsidérer le fait que les américains soit tous cons.

C’était encore un fois la belle vie, le bonheur et la santé assuré. Jusqu'à se que je devienne fou. Tout bêtement en plus. Pour mieux comprendre il faut répertorier cette année.

Mis Février

Je me lève, fait ma toilette embrasse ma fiancé et part au boulot. Grande annonce secrète dans la boite, une nouvelle maladie est répertorié. Il faut se mettre au travail pour trouver un médicament limitant les effets afin de se faire un maximum d’argent sur la crédulité des gens. C’est anodin et on se met au travail.

Mars

La maladie se propage plus vite que prévue, la Chine est touché ; bientôt l’Inde. La campagne publicitaire se prépare pour quand la maladie sera en Europe, se sera une nouvelle grippe A. Coté recherche, nous n’avançons pas du tout. Rayon de soleil dans cette brume de questions Juliette, ma fiancée, m’annonce pour mon futur anniversaire que je vais être père. C’est l‘euphorie, on en profite toute la nuit, on fait toute les pièces de l’appartement.

Mis Mars

L’Afrique est touchée, New-York est en quarantaine et Paris a sombré dans la violence la plus totale. Des illuminés crient la fin du monde, moi je suis trop heureux pour m’en soucier. Les militaires ont investie les rues, un couvre feu est imposé par l’État.
Aux environs du vingt Mars, c’est le soir

Je pleure toutes les larmes de mon corps. Ma fiancé et notre fils sont morts, dévorées par des enragées. Je l’ai vu, en revenant du travail. Je descendais du bus et marchait dans la rue quand je vus ma femme courir dans la rue à moitié nue. Un homme la poursuit, puis deux, puis trois. Ils la rattrapent et sa tête choque violement le sol. Je suis tétanisé, je ne peux rien faire. Ils lui arrachent le bras, lui gobent un œil. Son cri de douleur et de honte me tue moralement. Je cherche une arme des yeux et abandonne résigné. En transe, je longe le groupe cannibale et rentrais chez moi.

A l’intérieur une trainée de sang frais et de boyaux m’indiquent le chemin vers l’horreur. En rentrant dans la cuisine j’éclate de rire, mais pas le rire joyeux, non, le rire du désespoir, de la solitude et de la folie. C’est là, je crois, que j’ai sombré. Mon père agenouillé sur ma mère lui rend hommage. En fait il sauce la moelle de ses os avec un bout de pain. Son visage est blême et l’état de son corps trahit sa nouvelle race. Il me charge avec une fureur bestiale et je ne suis d’autre issue que de le tuer. Je saisis le marteau à viande et défonce avec toute la rage possible son crâne.

Couvert de sang et de larmes je vais m’assoir dans le canapé en prenant soit de fermer la porte. Par inadvertance j’allume la chaine hifi. Le son grésille mais c’est Raindrosp keep failling on my head qui est joué. Je suis mort de fatigue et m’endort brutalement.

C’est une nuit sans rêve, sans bruits, sans rien. Au petit matin, je rassemble mes affaires prend un sac, un lampe poche, des vivres, de l’eau, plusieurs autres choses utiles et ma moto. Sans me retourner j’enclenche le moteur et trace la route un maximum de temps.
J’ai roulé ma bosse depuis, tué un tas de gens vivant ou morts. Vues les crimes les plus ignobles de l’homme et de la femme. Il y a dix mois un appel radio ma permis d’apprendre l’existence d’une ville qui n’avait pas coulé. Je m’y suis dirigé mais malheureusement la loi du dollar y prônait déjà, normal d’un autre coté étant donné qu’elle est le dernier vestige du vieux monde. Je me suis donc procuré un petit logis du côté de Fairbanks que j’ai aménagé à ma façon pour subvenir à mes besoins. J’ai recommencé mon ancien petit commerce. C’est fou comment les gens on besoin de s’envoyer en l’air pour ne pas regarder la terre.